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dimanche 24 août 2008

"Mémoires d'Abrivado à Saint-Gilles"


L’exposition d'Huguette Salin comprend une soixantaine de photographies d’abrivado et bandido qui se sont tenues à Saint-Gilles de 1966 à 2008, signées par JP.Violet, P. Aubanel et C. Jourdan.
De nombreuses personnes se repèreront parmi la foule ou reconnaîtront des parents et amis dont certains sont malheureusement disparus : des Saint-gillois mais aussi des habitants des villes environnantes. Aussi, nous vous invitons à laisser une trace de vos anecdotes ou récits, éveillés par l’une ou l’autre de ces photos anciennes, sur ce blog ou dans une boite à souvenir mise à votre disposition à la Médiathèque.

mercredi 16 juillet 2008

Vacances 2008

Encore une année de passée, avec des bons moments, des découvertes, des rencontres, des discutions intéressantes, maintenant il est temps de profiter du soleil et d’un bon livre à savourer à l’ombre ou en plein soleil

Attention les documents craignent l’huile solaire, le sable et plus que tout encore l’eau si pure ou cristalline quelle soit JJJ


Nous restons à votre disposition jusqu’au Samedi 02 Août 13 h.

Nous vous souhaitons à toutes et tous de bonnes et agréables vacances pour cet été et nous vous fixons rendez-vous dès le 02 septembre pour une nouvelle rentrée à la médiathèque.


L’équipe.



"La culture, ça sert. Et c'est bon pour le moral."






Fermeture du 02 Août 13 h au 02 Septembre 14 h.



Selection pour l'été






"Un pour deux" de Martin Winckler



Un roman transgenre, mêlant agréablement satire politique, thriller policier, réflexions médicales et humour débridé.






" Dans la ville des veuves intrépides" de James Canon.


Une utopie savemment élaborée, savoureuse et optimiste où un gouvernement de veuves et de mères maquerelles s'oppose à la violence de la guerilla, de l'armée et des hommes.


A NE PAS MANQUER !.




Comment j'ai marié ma mère - Coleen Murtagh Paratore
Willa Havisham dévore les classiques littéraires et les chocolats à la cerise ! À chaque anniversaire, elle forme le voeu que sa mère, Stella, organisatrice de mariages, trouve elle-même un mari. Mais, jusqu'à présent, ce souhait ne s'est pas réalisé. Dès que Stella a une aventure un peu sérieuse, elle déménage... En douze ans, elles ont habité dans différentes villes de la côte Est. Aujourd'hui, elles vivent à Cape Cod, et Willa s'y sent vraiment bien : elle voudrait y rester éternellement. Surtout que, ô miracle, sa mère apprécie particulièrement Sam, leur voisin, poète à ses heures, et accessoirement craquant... Cette fois-ci, Willa parviendra-t-elle à convaincre sa mère de se marier ? Auront-elles enfin une vie un peu calme et rangée ?
Voilà un livre à recommander pour les pré-ados, et les lecteurs dès 9-10 ans ! C'est trèèès léger, assez drôle, délicieusement saupoudré de références à la littérature, à la poésie (cf. le tiercé gagnant de Willa, en dernière page). Le scénario est cousu de fil blanc, et ça raconte le défi que se lance une gamine de 13 ans qui n'a jamais connu son père (mort le lendemain de ses noces) et qui fait le voeu, à chaque anniversaire, de trouver chaussure au pied de sa mère. En fait, l'histoire va davantage s'intéresser à la relation particulière et tendue qui existe entre Willa et Stella, pourquoi cette dernière se transforme en statut de pierre dès que les choses prennent un tour sérieux et pourquoi Willa se lève par nuit (et en cachette) pour ajouter le treizième ingrédient, si nécessaire à la bonne tenue des mariages organisés par sa mère. Confiez ce livre à vos filles, elles en seront ravies !













mardi 15 avril 2008

Stage slam




Stage Slam animé par Bozo alias zoB’


La Médiathèque Emile Cazelles organise un stage SLAM les mercredi 23, jeudi 24 et vendredi 25 avril de 14h00 à 15h30 destiné à un public adolescent et adulte.

L’artiste sélectionné dans la catégorie jeunes talents pour représenter notre région au Printemps de Bourges, Benoit Bastide, alias Bozo alias zoB’, travaille pour la médiathèque depuis la rentrée 2007. A ce titre, il a animé des ateliers d’écriture Slam, un premier stage pendant les vacances de février et a participé à des manifestations sur la ville

(fête du sport, lire en fête, fête de quartier).

!Slam = !Ecrire = !Dire
!Feuille = !Stylo = !Micro
!Parler = !Chuchoter = !Crier
= !S’exprimer

Si vous êtes intéressés, il suffit de vous inscrire à la médiathèque avant le samedi 19 avril et de vous engager sur la totalité du stage. A l’issu des trois jours une attestation vous sera délivrée.

Collectif Photographe

jeudi 7 février 2008

"Polar Express" Jean-Claude Claeys et Black Mamba


Jean-Claude Claeys s’est fait connaître comme l’auteur-dessinateur de Magnum Song, singulière bande dessinée en noir & blanc des années 80, où le talent d’un Gustave Doré graveur se mêle à un hyperréalisme encore mal introduit en France. Avec ce titre et Paris-Fripon, le garçon jette un pavé dans la mare : une sensualité jusque-là traitée par la dérision des Comics de l’après 68, de Pilote à L’Echo des Savanes, fait irruption, dramatique ; elle fait penser à la peinture photoréaliste américaine, mais version manière noire. Un ton inédit, qui diffuse un parfum de gravure, est donné.
C’est une sorte de « nouvelle figuration » qui vient secouer la bande dessinée et fait des admirateurs étonnés.

Parallèlement, Claeys illustre pour Hélène et Pierre-Jean Oswald toutes les rééditions policières de sa collection le Miroir Obscur : l’univers noir des polars de J.H. Chase, Ed McBain, Fredric Brown, les romans d’aventure d’Edgar Wallace, le fantastique de Richard Matheson, de Robert Bloch, conviennent à merveille à cet homme qui semble, dans le domaine de l’édition, réhabiliter l’illustration. Comme s’il avait fallu presque quarante ans pour que certains auteurs se voient gratifiés des images qui collent à leurs textes, exception faite des images mouvantes des adaptations du cinéma noir américain, auquel l’artiste n’hésite pas à se référer. Un William Irish illustré par Claeys, c’est à la fois l’humble fidélité de l’illustrateur par rapport au romancier, mais aussi un élément de la constitution du monde singulier du dessinateur. Les 140 couvertures qu’il laisse à cette collection policière fameuse, aujourd’hui épuisée et recherchée des amateurs, en sont une base. Une Amérique ou une Angleterre rêvées d’après des films et photos, où le dessinateur n’est sûrement jamais allé, nourrissent un monde mental plus riche que toute impossible vérité. Claeys rassemble son iconographie ici ou là, réinventant aussi à partir de clichés pris en France : repérages de décors, habitations étranges, quartiers en friche, véhicules exotiques, travail chez soi sur des modèles réduits… Il finit par s’installer en Provence, près d'Avignon, où l’on invente l’Amérique au calme et, selon sa méthode, pas plus mal qu’à Paris !

Travaillant avec des modèles qui se verront projetés vers le Nouveau Monde, Claeys en photographie les poses dans des lumières déjà contrastées, forcées à son goût, ouvrant sur ses contrastes de plume. Un modèle féminin peut, sous ses éclairages puis ses pinceaux, prendre cent visages, comme l’auteur se retrouve sans cesse dans les personnages masculins de ses dessins, toujours changé, méconnaissable, puis à nouveau identifié par l’œil connivent… Celui de qui sait voir les figures et objets de ce monde s’accumuler, se diversifier autant que se répéter, revenir, tourner dans le grand carrousel de ce manipulateur. Avec les couvertures des Hitchcock magazine, puis surtout avec celles des policiers que lui commande la collection Le Livre de Poche, Jean-Claude Claeys se diversifie vers la couleur. Il la réserve aux décors, accessoires, vêtements. Elle n’atteint pas les corps – à moins que ne s’y risque un bijou – et laisse visages et chairs dans le contraste gris de cette encre de Chine qui modèle les êtres dans la glaise noire.

Publicité, affiches de festivals aussi figurent parmi les nombreux originaux qu’il a choisi de nous rendre proches… On n’imagine pas que les images de l’illustrateur, qui ont pour vocation, comme la photographie, d’être infiniment reproduites, naissent d’abord du support et du travail le plus singulier.

Jean-François JUNG

mercredi 9 janvier 2008